Cela fait quelques années que je suis avec attention le travail de Vincent Lastennet, journaliste qui a lancé la cellule data au sein du Télégramme. Dataspot est une vraie source d’inspiration pour moi. J’ai d’ailleurs eu l’occasion de recroiser Vincent lors du journocamp data-PQR organisé par Cédric Motte et l’équipe du groupe Centre France.
J’ai profité de l’excuse d’une rétrospective de 2017 pour lui soumettre quelques questions.
Combien de projets avez-vous publiés dans le cadre de Dataspot durant l’année écoulée?
Nous avons publié une centaine d’articles data en 2017 (entre 1 et 3 par semaine).
Quel est le projet mené avec Dataspot dont tu es le plus fier en 2017?
Difficile d’en isoler un… Les app web sur les jeux pour enfants à Brest puis sur les plages bretonnes ont marqué une réelle avancée dans notre traitement numérique de l’info servicielle.
Pour découvrir l’Appli plage (en maintenance actuellement), cliquer sur ce lien
Le succès de la moulinette et de la visualisation qui nous ont permis de donner en direct les résultats des primaires du PS et des Républicains, bureau de vote par bureau de vote en nous appuyant sur le réseau des correspondants. Un moment important puisqu’il a permis de montrer l’importance de la compétence numérique au sein de la rédaction.
Et le jeu des communes, #BourgMaster, qui nous a permis d’explorer un autre format et nous ouvre de nouvelles portes.
Quel est le projet qui a connu le plus grand succès d’audience?
Incontestablement, le jeu des communes #BourgMaster avec plus de 70.000 parties jouées.
Et quel est celui qui t’a frustré ? (il y a toujours un projet qui n’aboutit pas comme on voudrait ou qui ne touche pas le public comme espéré)
Notre tableau de bord des députés bretons. On a utilisé l’API de Regards Citoyens pour permettre à nos lecteurs de suivre en permanence l’activité de leur député. Très peu d’audience. C’est peut-être encore un peu complexe. On va essayer de rendre ça plus accessible.
As-tu dû abandonner ou renoncer à des projets?
Abandonner ou renoncer, non. Reporter, oui, évidemment.
Y a-t-il un site ou un projet web qui t’a influencé (et pourquoi)?
Le projet Flint m’intéresse beaucoup. L’intelligence artificielle est la grande révolution d’aujourd’hui et de demain. Je garde un oeil particulièrement attentif aux applications possibles dans les médias.
En juin 2016, lors d’une interview pour ce blog, tu m’écrivais : « La cellule est encore en construction. Son organisation et son périmètre peuvent encore évoluer « . Où en est l’équipe Dataspot 1,5 ans plus tard?
Elle est toujours en mouvement ! Nous avons accueilli Florian Hillion, un développeur intégré à la rédaction depuis avril dernier. Il contribue activement à Dataspot même s’il travaille en parallèle sur d’autres sujets. De plus en plus de journalistes du Télégramme participent à la rubrique. Et les choses devraient encore évoluer sensiblement cette année. Nous intégrons une nouvelle Newsroom en en janvier. L’objectif de la rédaction en chef est d’accélérer encore ce travail collaboratif entre services.
As-tu un objectif en 2018?
Multiplier le nombre de contributeurs internes à Dataspot en leur proposant une boîte à outils simple et efficace.