Outil(s) : TimeRime
Source: le chroniqueur judiciaire
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Début juin 2012 s’ouvrait un procès qui allait revenir sur une histoire étalée sur 9 ans. Pour  tenter de gagner en clarté, j’ai introduit une ligne du temps dans l’article de présentation de cette cour d’Assises.

L’idée m’est venue en lisant le papier écrit par le journaliste couvrant l’affaire. Le dossier comportait plusieurs dates importantes. Pourquoi ne pas tenter de les faire ressortir pour permettre aux lecteurs d’avoir une meilleure vue générale ?

A l’époque, mon choix s’est porté sur TimeRime. Si je me souviens bien, j’avais déjà testé le programme une fois pour un projet en sport. Comme je l’ai expliqué dans un post précédent, mon expérience avec Dipity (un autre programme pour des lignes du temps) n’avait pas été convaincant.

La création de la ligne du temps fut assez rapide : j’ai pu la réaliser tout en « bouclant » le journal, cela n’avait donc pas dû me prendre plus de 1h30.

Personnellement, je trouve le rendu meilleur que celui de Dipity. Mais le gros problème est que TimeRime utilise Flash, on prive (voire on frustre) une partie des lecteurs/visiteurs à qui on annonce une ligne du temps interactive.

Deux réalisations concrètes

Le site web de La République des Pyrénées a aussi utilisé une timeline pour revenir sur une enquête judiciaire. Carole Gamelin, chef du desk numérique à La République des Pyrénées, explique son travail : « On a testé Time Rime sur le site de La Rép pour faire une frise chrono sur une enquête pour meurtre. Et finalement, on l’a refait avec un autre outil. Time Rime ne permet l’affichage que de petites photos et inconvénient de taille, il ne renvoie pas vers notre site mais ouvre les liens sur son site à lui ! Donc on a utilisé Time Line JS à la place. Plus lisible. »

Une autre  idée pour utiliser une timeline, c’est l’agenda culturel. Je trouve que la réalisation de l’Union L’Ardennais est particulièrement réussie.  Mais comme le précise Mélanie Chaluleau qui a participé au projet :  « Bon courage si tu veux faire pareil car ça demande beaucoup de travail. »

Un agenda culturel interactif qu’on retrouve aussi sur le site du Dauphiné. Un travail réalisé par Clémence Lena : « Je l’ai fait progressivement au fur et à mesure que les concerts étaient annoncés, donc c’est difficile à dire le temps que cela m’a pris. Mais c’est plutôt rapide et intuitif. » Toujours au Dauphiné, un autre agenda interactif, cette fois pour un festival de jazz, réalisé par Clément Berthet.

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