img_4699Fin 2016, j’ai voulu voir ce que mon iPhone pouvait m’apporter en reportage. Sans grande prétention puisque j’ai peu d’expérience en la matière et surtout, je n’ai pas de matériel annexe. L’idée est de voir quelle complémentarité peut m’apporter le smartphone, tout en évitant le piège du superflu.

Je suis donc parti avec mon seul smartphone pour suivre la dernière phase de travaux d’une piscine en rénovation. Coup de bol, les bassins sont vides et surtout accessibles. Plusieurs possibilités s’offrent à moi : une vidéo, une photo panoramique ou une photo à 360°. J’ai préféré cette dernière option car elle peut permettre aux habitants de la ville et aux utilisateurs de découvrir leur piscine d’un point de vue peu connu. J’avais déjà un peu testé la prise de vue à 360° avec le téléphone, ça m’a permis de gagner du temps et de choisir un endroit approprié. Pour cette prise de vue, j’ai utilisé l’application « streetview ». Il y a bien quelques petites déformations de l’image, des problèmes lors de l’assemblage de l’image en fait, (bien moins que lors de mes premiers essais) mais j’ai choisi de laisser la photo brute. Dans son billet « Les 6 leçons d’un reportage interactif à 360° », Nicolas Becquet explique qu’il retouche les « stitching », les déformations en question. Je vous invite à lire son billet bien complet.

La rénovation de la piscine lui offrant réellement un autre visage, j’ai profité de la possibilité de faire des panoramiques pour montrer aux lecteurs les grandes baies vitrées de part et d’autres. J’avais un peu des craintes pour le contre-jour mais finalement, en travaillant la mise au point, le rendu est plus que correct.

Autre possibilité, l’interview de l’échevin (adjoint au maire) en charge du dossier. Pour cela, j’ai préféré l’option vidéo. Ce fut finalement la plus décevante. Vu l’ambiance sonore (des ouvriers travaillaient autour de nous et il y avait de la résonance), j’ai utilisé le micro de mon oreillette. Si on entendait bien les réponses, mes questions étaient presque inaudibles. Pour y remédier, un collègue m’a proposé d’écrire mes questions et de les intercaler entre chaque réponse.

Pour la prise de notes, j’ai simplement utilisé l’appli « notes », disponible, de base, sur le téléphone.

Ce reportage a été décliné en version web (à lire & regarder ici) mais aussi en version print (une demi-page).

Pour les réseaux sociaux, j’ai travaillé le visuel avec l’application « Typorama ». Une première prise en main également.

Si ce post peut avoir un côté « bac à sable » ou désuet par rapport au travail d’autres médias, il ne faut pas oublier que le journalisme mobile, mojo, n’est pas encore rentré dans les habitudes de tous les médias… voire est loin d’être une priorité. Ce reportage m’a permis de prendre encore un peu plus conscience des possibilités offertes par les smartphones (je l’avais déjà testé lors d’un face-caméra que j’expliquais ici) et de les relayer auprès des collègues.

Du coup, je serai jeudi aux Rencontres francophones de la vidéo mobile pour essayer d’élever mon niveau de production.

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